. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. dernière supposition par peur dun refusdéfinitif. — Vous navez pas besoin de dire oui de suite,bien sûr ! Il ny a guère longtemps que vous me con-naissez... Seulement pensez à ce que je vous ai dit. Jereviendrai, Maria. Cest un grand voyage, et qui coûtecher; mais je reviendrai. Et si vous pensez assez, vousverrez quil ny a pas un garçon dans le pays avec quivous pourriez faire un règne comme vous ferez avec moi,parce que si vous me mariez nous vivrons comme dumonde, au lieu de nous tuer à soigner des animauxet à gratter la terre dans des places

. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. dernière supposition par peur dun refusdéfinitif. — Vous navez pas besoin de dire oui de suite,bien sûr ! Il ny a guère longtemps que vous me con-naissez... Seulement pensez à ce que je vous ai dit. Jereviendrai, Maria. Cest un grand voyage, et qui coûtecher; mais je reviendrai. Et si vous pensez assez, vousverrez quil ny a pas un garçon dans le pays avec quivous pourriez faire un règne comme vous ferez avec moi,parce que si vous me mariez nous vivrons comme dumonde, au lieu de nous tuer à soigner des animauxet à gratter la terre dans des places Stock Photo
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. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. dernière supposition par peur dun refusdéfinitif. — Vous navez pas besoin de dire oui de suite, bien sûr ! Il ny a guère longtemps que vous me con-naissez... Seulement pensez à ce que je vous ai dit. Jereviendrai, Maria. Cest un grand voyage, et qui coûtecher; mais je reviendrai. Et si vous pensez assez, vousverrez quil ny a pas un garçon dans le pays avec quivous pourriez faire un règne comme vous ferez avec moi, parce que si vous me mariez nous vivrons comme dumonde, au lieu de nous tuer à soigner des animauxet à gratter la terre dans des places désolées... Ils rentrèrent. Lorenzo causa quelque temps duvoyage qui lattendait, des Etats où il allait trouver leprintemps déjà venu, du travail abondant et bien payédont témoignaient ses vêtements élégants et sa bonnemine. Puis il partit, et Maria, qui avait laborieuse-ment détourné les yeux devant les siens, sassit près dela fenêtre et regarda la nuit et la neige descendreensemble, en songeant à son grand ennui..