. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. les eauxsont hautes dans le Congo pour la région de Brazzaville. Les mouches piquantesdes régions humides, glossines, et tabanides. tendent à .se porter en masse verslintérieur du pays, pour aller infester les cours deau secondaires quelles ont momen-tanément désertés Preuves de déplacemeiil sjtontané des glossines. — I^observation suivantedémontre dune manière décisive que les Glossina pat/ja/is sont capables de se dépla-cer à toute époque de lannée, le long dun cours deau, dun gîte à lautre, à des dis-ta
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. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. les eauxsont hautes dans le Congo pour la région de Brazzaville. Les mouches piquantesdes régions humides, glossines, et tabanides. tendent à .se porter en masse verslintérieur du pays, pour aller infester les cours deau secondaires quelles ont momen-tanément désertés Preuves de déplacemeiil sjtontané des glossines. — I^observation suivantedémontre dune manière décisive que les Glossina pat/ja/is sont capables de se dépla-cer à toute époque de lannée, le long dun cours deau, dun gîte à lautre, à des dis-tances assez grandes et spontauémenl. Dans le gîte des bords du Congo à Brazzaville (fig. 82), qui, comme on la vu, est limitépar des déboisements en amont et en aval, à une étendue de deux cents mètres à peine, nous avons fait capturer des glossines pendant trois mois tous les jours. Or lexamendu contenu intestinal de ces mouches nous a révélé lexistence, dans la proportion de HFXHERCIIKS SLR LA DIOLiMMK KT LES ADAITATHINS l)K LA I.LnSSINA lALlALIS idl. l-ii;. Si. — (iilc iliiiis la /liir iiiiiriini.iiisi h f/a/crii fnrrs/irrr iliv Imi-ils ilii (.(Hilii Il Hrii//avill(. ll.Cili II 1), iliinr iiilVrliiiii iialunlli livs ciU.ii-trTisliiiue à Trii/niiinsoiiia njiiHiOci. I.rs pai-a^ili^-. -^ur li> pailinilarlir-. iii(ir|ilii)|(ii;iinies iiesi|iiils nous ivviondrons 402 L.V MALADIK DU SOMMEIL AU CONGO FRANÇAIS plus loin, ct qui sont crailleurs suffisamment caractérisés pour donner à robservationune valeur indiscutable, disparaissaient complètement des moucbes après quelquesjours délevage au laboratoire; ce fait démontre, au surplus, quil ne sagit pas là dun[larasitc propre, banal, des glossines, mais bien dun trypanosome de mammifères eninulliplication passagère ou en évolution, dans le tube digestif des moucbes. Commeil nexiste pas de troupeaux domestiques dans le voisinage, il faut nécessairementadmettre que ces glossines ont ét