. Pauvre Blaise . rap-proché du bord avec sa perche. Hélène pleurait près de ses pauvres poulets,couchés à terre sans mouvement, le bec ouvert,les ailes étendues, les yeux entrouverts. Biaiseles porta sur lherbe, les sécha le mieux quil put,avec de la mousse, avec son mouchoir et celuidHélène ; mais il eut beau les frotter, les roulersur le sable chaud, les poulets restèrent sans vie.Voyant tous leurs efforts inutiles, Hélène et Biaisese relevèrent. (c Que ferons-nous de ces pauvres petites bêtes?dit Biaise. Des poulets si jeunes, ce nest pas bonà manger; dailleurs, ça fait mal au cœur demange

. Pauvre Blaise . rap-proché du bord avec sa perche. Hélène pleurait près de ses pauvres poulets,couchés à terre sans mouvement, le bec ouvert,les ailes étendues, les yeux entrouverts. Biaiseles porta sur lherbe, les sécha le mieux quil put,avec de la mousse, avec son mouchoir et celuidHélène ; mais il eut beau les frotter, les roulersur le sable chaud, les poulets restèrent sans vie.Voyant tous leurs efforts inutiles, Hélène et Biaisese relevèrent. (c Que ferons-nous de ces pauvres petites bêtes?dit Biaise. Des poulets si jeunes, ce nest pas bonà manger; dailleurs, ça fait mal au cœur demange Stock Photo
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. Pauvre Blaise . rap-proché du bord avec sa perche. Hélène pleurait près de ses pauvres poulets, couchés à terre sans mouvement, le bec ouvert, les ailes étendues, les yeux entrouverts. Biaiseles porta sur lherbe, les sécha le mieux quil put, avec de la mousse, avec son mouchoir et celuidHélène ; mais il eut beau les frotter, les roulersur le sable chaud, les poulets restèrent sans vie.Voyant tous leurs efforts inutiles, Hélène et Biaisese relevèrent. (c Que ferons-nous de ces pauvres petites bêtes?dit Biaise. Des poulets si jeunes, ce nest pas bonà manger; dailleurs, ça fait mal au cœur demanger des bêtes quon a soignées. — Il faut les enterrer, dit tristement Hélène;ne les laissons pas ici ; les chas les dévoreraient. — Écoutez, Mademoiselle, essayons encore unechose; jai entendu dire à un médecin quon faisaitrevenir des noyés en les couvrant de cendre tiède;il y a un grand tonneau dans la buanderie, ici toutprès : plongeons-les dedans jusquà demain; en {Il n /i^; é.. PAUVRE BLAISE 121 tout cas, cela ne leur fera pas de mal, et peut-être..., qui sait, ... la cendre tiède, en les réchauffant, lesranimera-t-elle. — Essayons, dit Hélène; il sera toujours tempsde les enterrer demain. » Hélène et Biaise prirent chacun deux poulets;ils les portèrent à la buanderie, où ils trouvèrenteffectivement un tonneau de cendre; on venaitden remettre de toute chaude. Biaise creusa quatretrous, Hélène y mit les poulets. Biaise les recouvritde cendre jusquà la tête, ne laissant passer quele bec et les yeux. Hs fermèrent ensuite la buanderieet sen allèrent chacun chez eux, Hélène fort tristede la mort de ses jolis Crève-Cœur, et Biaise forttriste du chagrin dHélène, tous deux peines de laméchanceté de Jules. Quand Hélène revint dans sachambre, elle y trouva Jules qui lattendait avecun peu dinquiétude, pour savoir ce quavait ditson père. « Tu mas encore fait une vraie peine, Jules, luidit-elle, et tu as encore fait une mé