. Les facâetieuses nuits du seigneur J.-F. Strarapole. LUNZIESME NUICT j es-ja la noire nuict, mère nourrisse des» peines journalières, estoit venue, et lesr animaux recreuz prenoient repos, quandlamiable et douce compagnie, mettanttout ennuyeux chagrin sous le pied, se trouva au lieuaccoustumé; et, les damoiselles ayans faict quelquestours de danse, suyvant leur bonne coustume, le vais-seau fut apporté, duquel, par hazard, fut première-ment tiré le nom de Fleurdiane, après celuy deLeonor, puis celuy de Diane, et pour le quatriesmeceluy dIsabelle, reservant le dernier reng à Vincende.Cela fai

. Les facâetieuses nuits du seigneur J.-F. Strarapole. LUNZIESME NUICT j es-ja la noire nuict, mère nourrisse des» peines journalières, estoit venue, et lesr animaux recreuz prenoient repos, quandlamiable et douce compagnie, mettanttout ennuyeux chagrin sous le pied, se trouva au lieuaccoustumé; et, les damoiselles ayans faict quelquestours de danse, suyvant leur bonne coustume, le vais-seau fut apporté, duquel, par hazard, fut première-ment tiré le nom de Fleurdiane, après celuy deLeonor, puis celuy de Diane, et pour le quatriesmeceluy dIsabelle, reservant le dernier reng à Vincende.Cela fai Stock Photo

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. Les facâetieuses nuits du seigneur J.-F. Strarapole. LUNZIESME NUICT j es-ja la noire nuict, mère nourrisse des» peines journalières, estoit venue, et lesr animaux recreuz prenoient repos, quandlamiable et douce compagnie, mettanttout ennuyeux chagrin sous le pied, se trouva au lieuaccoustumé; et, les damoiselles ayans faict quelquestours de danse, suyvant leur bonne coustume, le vais-seau fut apporté, duquel, par hazard, fut première-ment tiré le nom de Fleurdiane, après celuy deLeonor, puis celuy de Diane, et pour le quatriesmeceluy dIsabelle, reservant le dernier reng à Vincende.Cela faict, et les instrumens estans apportez et misdaccord, ma Dame commanda à du Moulin et auTrevisan dire une chanson, lesquels, sans trop son-ger, commencèrent chanter en ceste manière : 68 ONZIÈME NUIT CHANSON Les douceurs de vostre face, Vos beautez et vostre grâce, Et vostre œil qui mensorcelle Dun plaisant effort, Et, larron, en soy recelle Ma vie et ma mort, Me charment de telle amorce, Mestraignent de telle force, Que, contrainct soubs

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RM2AFRHN6–. Les facâetieuses nuits du seigneur J.-F. Strarapole. , je ne peu si bien faireQue ne tombasse es mains de ce fier adversaire,Qui, si tost quil meut prins, cruel, me mit à mort. Et ce malheur madvint par ma maison, qui, traistre, Les sentant aprocher, saulta par la fenestre, Et senfuyt, me laissant sans ayde et sans support. Lénigme recité par le seigneur ambassadeur nefut moins plaisant que la fable récréative, et, jaçoitque chacun lentendist, si n9en voulurent-ils fairesemblant, attendant sagement que luy-mesme linter-pretast, lequel, souzriant un petit, dit que cestoit lepoisson, qui vivoi