. Gazette des beaux-arts . furent infligés au pavilloncentral. Celui-ci, du côté du jardin, ne sélevait au premier étage quenarrière de la terrasse qui régnait au-dessus du portique du rez-de-chaussée entre les deux avant-coips dangle. Levau et Dorbay élevèrent un nouveau mur de face de façon àsupprimer la terrasse, non-seulement devant le pavillon qui portait lacoupole centrale, mais encore devant chacune des travées latérales, et àlordre unique de Philibert de lOrme en superposèrent un second, detelle sorte que le dôme que lon a connu couvrait de ses quatre surfacescylindriques cinq travées
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. Gazette des beaux-arts . furent infligés au pavilloncentral. Celui-ci, du côté du jardin, ne sélevait au premier étage quenarrière de la terrasse qui régnait au-dessus du portique du rez-de-chaussée entre les deux avant-coips dangle. Levau et Dorbay élevèrent un nouveau mur de face de façon àsupprimer la terrasse, non-seulement devant le pavillon qui portait lacoupole centrale, mais encore devant chacune des travées latérales, et àlordre unique de Philibert de lOrme en superposèrent un second, detelle sorte que le dôme que lon a connu couvrait de ses quatre surfacescylindriques cinq travées au lieu des trois de lorigine. Remaniement, dailleurs, exécuté avec beaucoup dhabileté. Plus tard, sous Louis-Philippe, et plus tard encore sous le secondEmpire, on supprima ce qui restait des deux terrasses, et lancien murdu fond reçut lenjolivement dun pilastre corinthien en venant séleverà laplomb de lentablement de la galerie. La Commission des Tuileries demande que lon rétablisse les terrasses. CB-ÇOVTZ^VILLEB^ DOME CENTRAL DES TUILERIES, DaPRÈS JEAN MAROT. 260 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. qui donnaient tant de mouvement à la façade du côté du jaidin, mais, en même temps, elle recule devant le rétablissement du reste de ce quePhilibert de lOrme avait exécuté ou projeté. Nous concevons quon laisse dans la forme où elle se trouve la façadesur la cour du Carrousel, puisque de ce côté il ny avait point de ter-rasses. Mais, puisquon doit remanier celle sur le jardin, il nous semblesingulier que, détruisant un mur, moderne il est vrai, on ne le remplacepas par ce quaurait imaginé le créateur de lœuvre originale, et cela parla crainte que, la sculpture jouant un grand rôle dans la décorationancienne, nos artistes ne puissent plus retrouver les anciennes formes. Par Dedalus! leur ancêtre, que leur a-t-on fait faire si ce nest despastiches, sur les façades du Louvre lui-même, et ailleurs, de tous lestemps et de tous les arts? Lobjection au