RM2AKYDBH–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 49. — Ascaride lombricoïde ; extrémité pos-térieure du mâle. dessous. Dans les deux sexes, la bouche estpourvue de trois lèvres, une supérieure etdeux inférieures, munies de papilles tactiles ;lappareil labial représente un bouton trilobé
RM2AKYEJ1–Traité de médecine et de thérapeutique . amande ou enovale, longue de 2 millimètres à 2 millimètres et demi, large denviron un mil-limètre. Elle est obtuse en avant, sans rostre et sans crochets, absolumentinerme, et se continue avec un cou ordinairement très effilé. Il nexiste pasde ventouses arrondies comme chez les Ténias, mais elles sont ici remplacéespar deux fentes profondes, allongées, placées de chaque côté de la tête ouplutôt en dessus et en dessous par suite dune torsion du cou ; ces fentessont appelées bothridies, ou bothries, doù le nom générique (pdÔpiov, fossette ;xeçaX7], tête).
RM2AM026W–Traité de médecine et de thérapeutique . esamas déléments qui ont éclaté et dont les débris forment une sortede réseau faiblement teinté en bleu par lhématoxyline, se résolvantà la périphérie en prolongements fibrillaires dirigés dans tous lessons. Quel que soit le degré daltération de la cellule, le noyau reste,dans son ensemble, ovalaire, et se trouve, dans les éléments quibordent lalvéole, dirigé perpendiculairement à la paroi. Toutefois, ilmontre une certaine tendance à se déformer, surtout dans les cellulescentrales, son contour est moins régulier. Il se teinte très vivementpar les réacti
RM2AKYB60–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 57. — Tête de lAnkylostomeduodénal.. Fig. 56. — Ankylostomum duodenalev le maieà gauche et la femelle à droite. Fig. 58. — Bourse caudale de lAn-kylostome duodénal mâle. pure les tue assez rapidement. Cest après la seconde mue que les larves,encapsulées ou non, reviennent dans le corps de lhomme, soit avec la bouesouillant les mains, soit avec les objets, pain, ustensiles, pipes, etc., soit enfinavecleau de boisson contaminée;leur arrivée est directe,sans hôte intermédiaire.Les larves ont encore des mues à subir dans le tube digestif et elles acqui
RM2AKYDKF–Traité de médecine et de thérapeutique . OGIE. — DÉVELOPPEMENT OU ÉVOLUTION. — LAs-caride lombricoïde, le Ver lombric des gens du monde, est connudepuis la plus haute antiquité. Cest rEXjjuvç hippocratique, leLumbricus teres ou L. longus et rotundus, des anciens médecinslatins. Il est cylindrique plus aminci en avant et moins en arrière (fig. 48), dunecouleur gris rosé pendant la vie, blanchâtre après la mort. Le corps est fine-ment strié en travers. Les deux sexes diffèrent : le mâle est long denviron15 à 20 centimètres; il est plus rare que la femelle, longue de 20 à 25, à30, et jusquà 48 ce
RM2AKYRBG–Traité de médecine et de thérapeutique . cancer se développerait assez souventaux dépens de productions polyadénomateuses polypeuses ou ennappe. Les polyadénones polypeux donneraient naissance à un épi-thélioma cylindrique typique, qui progressivement aboutirait à uneforme de carcinome à grosses cellules polymorphes, le polyadénomeen nappe se transformerait immédiatement en carcinome à petitescellules, sans passer par un stade dépithéliome typique. Daprès M. P. Raymond, lépithélioma gastrique peut se développer (1) P. Raymond. Note sur le développement du cancer de lestomac (Revue demédecine,
RM2AM03MX–Traité de médecine et de thérapeutique . er cas les alvéoles sont ordinairement étroits, al-longés, à contours irrégulièrement découpés, poussant des prolon-gements en divers sens (fig. 24). Ils se réduisent parfois à de simplesfentes dont la lumière est réduite au minimum. Dans le second cas, ils sont, au contraire, volumineux, arrondis,ovalaires, à bords réguliers. Le cancer alvéolaire doit aux caractères variables de son stromade pouvoir se présenter avec laspect du squirre, de lencéphaloïdeou de tumeurs intermédiaires à ces deux types macroscopiques. Il se 476 G. HAYEM ET G. LION — MALADIE
RM2AKYD41–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 49. — Ascaride lombricoïde ; extrémité pos-térieure du mâle. dessous. Dans les deux sexes, la bouche estpourvue de trois lèvres, une supérieure etdeux inférieures, munies de papilles tactiles ;lappareil labial représente un bouton trilobé.
RM2AKYWG0–Traité de médecine et de thérapeutique . ubulé. —Le tissu conjonctif épaissi de la muqueusesert de stroma à la néoplasie ; les glandes anciennes, dilatées par places,se transforment en tubes néoplasiques perdant leur membrane propre.En différents points, on voit les éléments cancéreux sinfiltrer dansks espaces conjonctifs. Ces éléments comblent la lumière des tubes.Ils sont petits, polyédriques par pression réciproque (épithélioma à CANCER. — ANATOMIE PATHOLOGIQUE. 481 petites cellules polyédriques), possèdent un noyau volumineux,à con-tours irréguliers, et une très mince couche de protoplasma
RM2AM083W–Traité de médecine et de thérapeutique . été. Nous avons décrit précédemment les formes aiguës et subaiguës dela gastrite interstitielle : il ne sera plus question ici que de la formechronique. Celle-ci succède assez fréquemment à celle-là, le processusprenant à un certain moment une allure moins vive, mais il paraîtaussi certain quelle peut se développer demblée dune façon chro-nique (fig. 17). Elle se caractérise par la prédominance de la sclérose, avec uncertain degré dinfiltration, constituée surtout par des éléments nonmigrateurs. Cest une véritable cirrhose stomacale. GASTRITES. — ANATOM
RM2AKYFTJ–Traité de médecine et de thérapeutique . des attributs mâles et il ne TÉNIA INERME DE LHOMME. — MORPHOLOGIE. 723 reste que lutérus (fig. 41) avec ses très nombreuses ramifications chargéesdœufs. Ces anneaux terminaux se séparent un à un et sortent non seulementavec les matières alvines, mais aussi dans lintervalle des selles et ils séchap-pent malgré la volonté du patient et quelque effort quil fasse pour les retenir.Il faut noter avec soin que les pores génitaux situés latéralement sur lesanneaux mûrs sont irrégulièrement alternes ; il y ades séries de deux ou trois ou quatre segments etmême
RM2AM08KK–Traité de médecine et de thérapeutique . Wd)*- *v-»<ffîsil* ??„» % * . „%?£. ,f-f.f. yrf^l. ™8§lf JH ;«SjS. Fig. 16. — Portion dune coupe de la région peptique comprenant les parties pro-fondes de la muqueuse. — En bas muscularis mncosse. — Au-dessus delle,culs-de-sac des glandes. — Gastrite parenchymateuse pure. — Tubes hypertro-phiés, élargis, pressés les uns contre les autres. — Multiplication des cellulesprincipales. — Hypertrophie, vacuolisation des cellules de bordure, multiplica-tion de leurs noyaux. — En b globules blancs dans lintérieur de ces mêmeséléments. Dans le tissu intersti
RM2AKYR1F–Traité de médecine et de thérapeutique . s bordées dépithéliumcylindrique laisse supposer que cettevariété provenait de lépithélium de lasurface des goulots ou de glandes mo-difiées. Quant au cancer colloïde, il semblepouvoir prendre naissance, à la régionpylorique, aux dépens de glandes entransformation muqueuse, à la régionpeptique, aux dépens des glandes pep-tiques non transformées. Dans le casreprésenté (fig. 31, p. 483), le néoplasmeétait développé au niveau des tubes,et aux dépens, comme on pouvait senrendre compte dans la zone périphé-rique, des cellules principales, et peut-être aussi,
RM2AKYCCA–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 48. — Ascaride lombri-coïde, femelle adulte. Fig. 50. — Ascaride lombricoïde ; extrémité pos-térieure de la femelle, vue du profil, à gauche,vue par la face ventrale, à droite. où chaque lèvre forme une valve. La faceexterne labiale offre un bord denté, la lèvresupérieure a deux papilles tactiles latérales,chacune des deux lèvres inférieures nen offrequune médiane. Les œufs de lAscaride lombricoïde sontpondus dans lintestin et expulsés avec lesfèces. Leur forme est caractéristique (fig. 51);ils sont ellipsoïdes, longs de 60 à 75 tx sur 35à 58 x de
RM2AM09EY–Traité de médecine et de thérapeutique . ^MnMAtisKi Fig. 15. — Portion dune coupe de la région peptique comprenant la partie pro-fonde de la muqueuse. — Gastrite parenchymateuse pure. — Multiplication por-tant surtout sur les cellules de bordure qui sont très nombreuses dans la moitiésupérieure des tubes. — Grossissement 234 diamètres. Un caractère très particulier et très important de la gastrite paren-chymateuse hyperplasiqueest la transformation peptique de la régionpylorique, si développée dans certains cas, quil devient imposible dedistinguer les coupes qui proviennent du grand cul-de-sac
RM2AKYC0K–Traité de médecine et de thérapeutique . F%. 52. — Oxynrns vermicularis, degrandeurnaturelle et grossi, àgauche;le Ver femelle ; à droite, le Ver mâle. Fi: 53. — OEufs de lOxyure vermiculaire. ment des matières fécales emportées par le vent suffit-il pour expliquer ledépôt les œufs sur les fruits, les légumes, dans les eaux de boisson et dansles objets qui peuvent être portés à la bouche? Il est certain que les œufs arrivés dans lestomac peuvent avoir leur coqueramollie et cèdent à lendroit où la couche moyenne fait défaut Alorslembryon arrive dans lintestin grêle; il saccroît en éprouvant deu
RM2AKYKMW–Traité de médecine et de thérapeutique . nneaux ou cucurbitins qui se détachent en série dans lintestin,sont beaucoup plus longs que larges. La longueur totale du Ver est de 2,3 à 5mètres et jusquà 7 et 8 mètres; il est composé de neuf cents à millesegments ou anneaux. La tête (fig. 34 et 35) (appelée aussi proscolex par Van Beneden) est petite,de moins dun millimètre de largeur, globuleuse, presque carrée, terminée enavant par un rostre saillant, muni de deux rangées de crochets. Ce rostre estmobile pendant la vie du Ténia, il se retire dans la tête, ou sévagine enforme de trompe. La tête est
RM2AKYBAW–Traité de médecine et de thérapeutique . 44 |jl de large, la tête estlégèrement trilobée, lœsophage épais, musculeux, offre un renflement anté- ANKYLOSTOME OU UNCINAIRE DUODÉNAL. 769 rieur et un bulbe postérieur à dents chitineuses. Une larve rabditiforme suc-cède à lembryon. On voit que ce nest pas lœuf, comme dans lAscaride, lOxyure, le Tricho-céphale, qui doit revenir dans lintestin, mais cette larve, après quelle sesera accrue ; en effet, elle augmente rapidement de taille et de volume ; dèsle troisième jour, elle mue ou change de peau ; au bout de quatre à huit jours,elle atteint son maxi
RM2AKYJBE–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 36. — Cucurbitin grosside Tsenia solium ou Téniaarmé on voit lutérus rameuxdentritique et le vagin abou-tissant au pore génital. Fig. 37. — OEuf du Ténia armé, vu à gauchedans la glycérine et très grossi ; à droite, mêmegrossissement après laction dune solution depotasse. arrondi, à peine ou non ovoïde; il mesure, enveloppé de la fine membranevitelline, environ 33 p. (de 30 à 36 [i). Lembryon ou oncosphère, a un diamètrede 20 à 22 [x ; il est pourvu de six crochets ou hexacanthe. La coque en estépaisse, rayonnée. Le développement de cet embryon hex
RM2AM06DE–Traité de médecine et de thérapeutique . lle quen soit la variété. Elle a pour point de départ lap-pareil muqueux, qui normalementtapisse toute la surface de lestomacen senfonçant dans les entonnoirsglandulaires jusquau collet desglandes. Elle peut se montrer indis-tinctement dans toutes les régionsde lestomac ; débute là où latrophiedes glandes anciennes a acquis sonplus haut degré, mais habituelle-ment tend à se généraliser. Elle sedéveloppe en trois stades successifs. Le premier stade, ou stade depréparation, commence avec laphase datrophie de la gastrite. Déjà un certain nombre de tubes gl
RM2AM0728–Traité de médecine et de thérapeutique . létat normal; elles renferment parfois des vacuoles.Leur aptitude à fixer les matières colorantes, pour lesquelles elles ontune affinité particulière (aurantia, éosine, acide picrique, etc.), estparfois affaiblie, mais souvent parfaitement conservée. Il nest pasrare de rencontrer çà et là des cellules peptiques, qui, loin dêtreatrophiées, sont gonflées et à noyaux multiples. Les lésions du tissu conjonctif consistent en un épaississement no- 356 G. HAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. table, mais modéré. Ce tissu bien quabondant reste lâche, les ce
RM2AM0CR9–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 11. — Coupe comprenant toute lépaisseur de la muqueuse. — Région pep-tique. — Gastrite interstitielle subaiguë. — Infiltration embryonnaire diffusegénéralisée. — Grossissement 90 diamètres. ment colorés que ceux des cellules dites embryonnaires ou lym-phoïdes. Ces éléments clairs sont de véritables cellules migratrices. Lorsquilsse rencontrent en nombre considérable, ils sont lindice dun degréplus ou moins élevé dacuité de la lésion. Plus ils sont abondants, pluse processus est actif. Dans certains cas franchement aigus, lenvahissement leucocytaire
RM2AKYCPR–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 48. — Ascaride lombri-coïde, femelle adulte. Fig. 50. — Ascaride lombricoïde ; extrémité pos-térieure de la femelle, vue du profil, à gauche,vue par la face ventrale, à droite. où chaque lèvre forme une valve. La faceexterne labiale offre un bord denté, la lèvresupérieure a deux papilles tactiles latérales,chacune des deux lèvres inférieures nen offrequune médiane. Les œufs de lAscaride lombricoïde sontpondus dans lintestin et expulsés avec lesfèces. Leur forme est caractéristique (fig. 51);ils sont ellipsoïdes, longs de 60 à 75 tx sur 35à 58 x de
RM2AM05W7–Traité de médecine et de thérapeutique . pylorique. — Transformationmuqueuse complète. — Il ne reste,dans le tissu interstitiel épaissi etscléreux, aucune trace des glandesanciennes. — Grossissement 100 dia-mètres. 358 G. HiYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. Au deuxième stade, la transformation se dessine et Ton voit seproduire aux dépens de lépithélium proliféré des collets des bour-geons embryonnaires qui poussent des prolongements simples oudigités dans les cavités des glandes anciennes, auxquelles ils vontbientôt se substituer. La muqueuse paraît alors formée de deuxétages de constitu
RM2AM0FKY–Traité de médecine et de thérapeutique . de Paris, médecin de lHôtel-Dieu. SU RM ONT professeur à la Faculté de Lille. TEISSIER (J.) professeur à la Faculté de Lyon, médecin des hôpitaux. THOINOT prof, agrégé à la Faculté de Paris, médecin de lhôpital Saint Antoine. THOMAî. lA.) ancien interne des hôpitaux de Paris. TRIBOULET médecin des hôpitaux de Paris. VAILLARD professeur à lEcole militaire du Val-de-Grâce. WIDAL professeur agrégé à la Faculté, médecin de lhôpital Cochin. WURTZ(R.) professeur agrégé à la Faculté de Paris, médecin des hôpitaux. jrl ^ TRAITÉ DE MÉDECINE ET DE THÉRAPEUTIQUE P
RM2AM0D97–Traité de médecine et de thérapeutique . denveloppe incomplète,ils ressemblent alors à de petits abcès. Quils soient aérolaires ouplus condensés, ils comprennent parfois dans leur masse des frag-ments de tubes glandulaires nécrobiosés. Comme les nappes, lesamas cellulaires peuvent se produire plus profondément, immédia-tement au-dessous de la muscularis mucosœ. Les petites cellules qui composent les infiltrations sont considéréescomme embryonnaires ou lymphoïdes. Elles apparaissent générale-ment, dans les préparations traitées par lhématoxyline, comme for-mées dun petit corps protoplasmique ar
RM2AKYE71–Traité de médecine et de thérapeutique . F« 43. — Bothriocéphale large, représenté en petitet dans son ensemble. Fig. 44. — Têtedu Bothriocé-phale. ayant seulement une longueur de 2, 3 à 4 millimètres, arrivent à une largeurde 12 à 15 et jusquà 18 et 20 millimètres. Les circonvolutions de lutérus surles grands anneaux remplis dœufs offrent surla face ventrale laspect dune rosette en re-lief, que les auteurs anciens signalaient avecsoin, et, de plus, une saillie supérieure, res-. Fig 45. — Trois segments du corps dun Bo-thriocéphale large, montrant le champ médianet les champs latéraux. Le lon
RM2AM0F8F–Traité de médecine et de thérapeutique . PARIS ****cf*^ LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE et FILS 19, Rue Hautefeuille, près du Boulevard Saint-Germain 1905 Tous droits réservés.. TRAITÉ DE MÉDECINE ET DE THÉRAPEUTIQUE MALADIES DU TUBE DIGESTIF MALADIES DE LA BOUCHE PAR J. TEISSIER Piolesseur à la Faculté de médecine de Lyon,Médecin des hôpitaux, ET G. ROQUE Professeur agrégé à la Faculté de médecine de Lyon,• Médecin des hôpitaux. SÉMIOLOGIE DE U BOUCHE Dans le langage, le mot usuel bouche ne désigne ordinairement quelorifice limité par les lèvres. Si nous acceptions cette appellation,les maladies de
RM2AM0DNJ–Traité de médecine et de thérapeutique . Fi „ 9.— Portion dune coupe dela région peptique. — Étatgrenu (cellules principales etcellules de bordure). — Gros-sissement 300 diamètres. Fig. 10. — Portion dune coupe de la régionpeptique. — Partie inférieure des tubes. —Dégénérescence translucide des éléments (cel-lules de bordure). — Cas dabsinthisme. —Grossissement 300 diamètres. cibsinthique) (fig. 10). Elle débute, comme la précédente, par unemultiplication cellulaire et un état grenu des cellules multipliées.Le corps de ces éléments fixe mal les colorants habituels, alors que lesnoyaux sont enc
RM2AKYJEC–Traité de médecine et de thérapeutique . bouton latéral, les vésiculestesticulaires, les canaux spermatiques, puis les lobes de lovaire, enfinlutérus qui se remplit dœufs. La complication des organes reproducteursest grande; les anneaux mûrs (fig. 36) nont plus vestige dorganes mâles,tandis que lutérus présente un tronc médian et des ramifications peu serrées,épaisses, dendritiques, venant de 7 à 12 branches de chaque côté. Les der-niers anneaux, dont les pores latéraux sont presque toujours, comme ceux ducorps, régulièrement alternes (cest-à-dire celui du segment supérieur situé ducôté opposé
RM2AKYK56–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 34. — Tête du Tsenia solium, Fig. 35. — Tête du Tsenia solium. vue de trois quarts. vue de profil. et varient par le nombre total qui est de 22 à 32. Chaque crochet a une baseou manche, avec un talon, et se termine par une griffe légèrement incurvée enfaucille. La taille des petits crochets est à celle des grands dans le rapportde 2 à 3. Le cou du T. solium est long, grêle, effilé, dabord lisse, offrant seulementquelques corpuscules calcaires; il devient ridé, strié, par lapparitiondanneaux qui apparaissent successivement et qui refoulent ceux déjà
RM2AM057N–Traité de médecine et de thérapeutique . s (fig. 21). Lorsque latrophie nest pas complète,la surface de la muqueuse peut encoreêtre villeuse ou mamelonnée, tandis quedans lépaisseur de la trame scléreuseinfiltrée déléments divers et damas lym-phoïdes et leucocytaires, on reconnaîtquelques tubes glandulaires ou fragmentsde tubes. Lorsque latrophie est extrême, la mu-queuse réduite à une lame dun tiers àun demi-millimètre dépaisseur environ,est dépourvue de plis et complètementlisse. Elle est constituée par une trameconjonctive plus ou moins riche en élé-ments infiltrés, les mêmes que dans lesga
RM2AKYDYC–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig 45. — Trois segments du corps dun Bo-thriocéphale large, montrant le champ médianet les champs latéraux. Le long de la lignemédiane, on voit les pores génitaux avec lepénis saillant sur le segment le plus infé-rieur. Au-dessous est lorifice utérin ou dela ponte. Fig. 46. — Fragment terminal deBothriocéphale large, composédanimaux réunis bout à bout etdont les pores génitaux sontsitués sur la ligne médiane ducorps. Les derniers anneaux sontflétris et ridés. semblant à une épine dorsale parcourant la ligne médiane du corps, doùle nom de Ténia à épine
RM2AKYXT5–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 27. — Épithélioma alvéolaire à cellules cylindriques modifiées. — Deux alvéolesde petites dimensions. — Portions de deux alvéoles plus volumineux. —En diffé-rents points, particulièrement dans un noyau en haut et à droite, on reconnaît lanature cylindrique de lépithélium. Les parties ombrées au centre des alvéolesreprésentent des produits de dégénérescence. — Grossissement : 114 diamètres. parties la disposition alvéolaire parfaite. Assez souvent les alvéoles quioccupent la muqueuse sont allongés en forme de boyaux plus ou moinslarges, ramifiés et
RM2AKYPD1–Traité de médecine et de thérapeutique . wmÊBh. Fig. 33. — Transformation cancé-reuse de lépithélium du colletdes glandes. — Lépithélium dugoulot et de la surface sontintacts. 488 G. 1IAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. simultanément. Plus rarement, certaines formes, le cancer colloïdeen particulier, tirent leur origine des cellules propres des tube*glandulaires. On ne connaît pas les premières modifications qui se passent dansles cellules glandulaires qui doivent se transformer en cellules can-céreuses. Presque simultanément ces cellules prolifèrent activementet leur noyau et leur proto
RM2AM00T5–Traité de médecine et de thérapeutique . dées sur leurs deux faces dépithélium cylindrique. —Grossissement : 90 diamètres. elle est, par places, si complète, que, sur les coupes, on voit deszones, en général assez limitées, au niveau desquelles le tissu paraîtcomposé dune trame aréolaire dont les travées sont bordées dunépithélium aplati ou dune rangée de noyaux dépourvus de proto-plasme, et dont les mailles sont remplies de mucus. Souvent celui-cia subi une certaine désintégration qui le réduit en une masse finementgranuleuse, colorée en rose pâle par le picrocarmin, en jaune pâlepar lauranti
RM2AM0CB0–Traité de médecine et de thérapeutique . tielle subaiguë. — Infiltration embryonnaire diffusegénéralisée. — Grossissement 90 diamètres. ment colorés que ceux des cellules dites embryonnaires ou lym-phoïdes. Ces éléments clairs sont de véritables cellules migratrices. Lorsquilsse rencontrent en nombre considérable, ils sont lindice dun degréplus ou moins élevé dacuité de la lésion. Plus ils sont abondants, pluse processus est actif. Dans certains cas franchement aigus, lenvahissement leucocytairene reste pas circonscrit au tissu conjonctif, il se propage aux tubes 34f GASTRITES. — ANATOMIE PATH
RM2AM009B–Traité de médecine et de thérapeutique .
RM2AKYGA3–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 39. —Tête de Taenia, saginata,vue de trois quarts. Fig. 40. —Tête de Taenia saginata,vue de profil. Il offre bientôt des rides ou stries, dabord serrées, et dautant plus espacéesquon séloigne de la tête. Les anneaux jeunes ne présentent aucune trace dorganes génitaux ; sur lesderniers segments du corps, on constata latrophie des attributs mâles et il ne TÉNIA INERME DE LHOMME. — MORPHOLOGIE. 723 reste que lutérus (fig. 41) avec ses très nombreuses ramifications chargéesdœufs. Ces anneaux terminaux se séparent un à un et sortent non seulementavec le
RM2AM04CM–Traité de médecine et de thérapeutique . ation est en effet trèsfréquente ; la lésion arriverait ainsi à la guérison dans la moitié descas, daprès Brinton. Les cicatrices sont circulaires ou ont pris une forme étoilée parsuite du froncement subi par leurs bords en se rapprochant; ellessont blanches ou pigmentées, offrent une surface lisse et dépriméequi tranche sur la disposition tomenteuse de la muqueuse gastrique. Le tissu de cicatrice, en se rétractant, peut entraîner certaines con-séquences plus ou moins fâcheuses, suivant leur étendue et suivantleur siège. Cest ainsi quon peut observer le
RM2AM092M–Traité de médecine et de thérapeutique . ymateuse hyperplasiqueest la transformation peptique de la régionpylorique, si développée dans certains cas, quil devient imposible dedistinguer les coupes qui proviennent du grand cul-de-sac de cellesqui proviennent du voisinage du pylore. Cette transformation nexistepas toujours ; la gastrite hyperpeptique nest du reste pas forcémentgénéralisée ; elle peut se rencontrer limitée à des zones ou îlots dela zone peptique. Lévolution de la gastrite parenchymateuse hyperplasique se faiten trois phases. 350 G. I-IAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. La p
RM2AM0A1B–Traité de médecine et de thérapeutique . WÊÊ mMwM.
RM2AM02W0–Traité de médecine et de thérapeutique . muqueuse ; dans la muqueusecette dernière forme est ordi-nairement diffuse, elle seraétudiée plus loin. Nous nedécrirons ici que Y épithèliomacylindrique. Il épithèlioma à cellules cylin-driques vraies est formé, dansles cas les plus simples, dunecouche unique de cellules.Celles-ci sont rarement aussin* hautes que les cellules épithé-liales normales de la surface. ;VH <X mtgmM mMM^ Fig. 24. — Épithèlioma alvéolaire à cel-lules cylindriques. — Coupe densemblecomprenant la partie profonde de lamuqueuse et une portion de la sous-muqueuse. — En m, muscu
RM2AM0E85–Traité de médecine et de thérapeutique . treconnaître vaguement, à la con-densation des granulations sur cer-tains points, que quelques lamellesprovenaient des cellules de bordure.y. Nécrobioses par agents chi-miques. — Chez les malades alcooliques et particulièrement chez lesabsinthiques, on observe fréquemment des altérations élémentairesqui se présentent avec de* aspects varia Mes et ressemblent parfoisbeaucoup à celles qui résultent delauto-digestion. Aussi ne peuvent-elles avoir de signification précise que sur les pièces recueillies dunefaçon irréprochable. M. Hayem décrit deux variétés
RM2AKYW28–Traité de médecine et de thérapeutique . milieu duntissu cellulaire extrêmement lâche. Nous distinguerons lépithéliomaà cellules polymorphes et lépithélioma colloïde. a. Épithélioma à cellules polymorphes. — Sur un fond constituépar des fibrilles et des cellules conjonctives espacées, se détachentles cellules neoplasiques, disséminées sans ordre et sans aucungroupement. Elles présentent les formes aussi bien quelesdimcnsions Tra ITE DF MEDECINE. IV. 31 •82 G. HAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. les plus variées. Elles ont un ou plusieurs noyaux, volumineux, irré-guliers, occupant la plus
RM2AKYF7N–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 41. — Cncurbitin grosside Ténia inerme; on voitlutérus et le vagin aboutis-sant au pore, ou à louver-ture génitale. Fig. 42. — Œuf de Ténia inerme, — à gauche,lœuf est vu dans la glycérine et très grossi; àdroite, même grossissement, après avoir été traitépar une solution concentrée de potasse. cucurbitin. Cet œuf obtenu par pression dun segment, est ovoïde, presquetoujours entouré de la membrane vitelline; sa longueur est de 30 à 40 [j. sur20 à 33 [a de large. La coque radiée ou rayonnée est moins opaque et laissemieux apercevoir lembryon que chez
RM2AM0B3Y–Traité de médecine et de thérapeutique . transformée en une escarre. GASTRITES CHRONIQUES. —Les gastrites chroniques peuventse diviser en : 1° gastrite parenchymateuse ou glandulaire ; 2° gastriteinterstitielle ; 3° gastrite mixte ; enfin il existe deux modes determinaison de ces processus : 1° la transformation muqueuse ;2° latrophie. I. Gastrite parenchymateuse ou glandulaire. — La gastriteparenchymateuse pure, sans épaississement du tissu interstitiel, est laplus rare des gastrites. Elle comprend deux formes : lhyperplasiqueet la dégénérative. A. La gastrite parenchymateuse hyperplasique af
RM2AKYGPP–Traité de médecine et de thérapeutique . Fig. 38. — Ténia inerme représenté en petit et dans son ensemble. pigment dabondance variable qui se trouve aussi sur les parties voisinesayant laspect de lignes ou de points. (Laboulbène, Constantin Paul.) Le cou est assez long, cependant moinseffilé que celui du Taenia solium, et par-semé de nombreux corpuscules calcaires..
RM2AKYBJN–Traité de médecine et de thérapeutique . que Trichuris, parce quils confirment une erreur. Us doiventrester en synonymie et céder la place à Trichocephalus, constatant la vérité anstomique. La loi de priorité ne saurait prévaloir ici, son application faite sansmesure aurait de réels inconvénients : Summum jus summa injuria. TR1CH0CÉPHALE DE LHOMME. 765 plusieurs fois sur elle-même en une spirale aplatie. Lorifice cloacal est ter-minal, avec un spicule unique. La femelle est plus grande que le mâle de40 à 50 millimètres de longeur (fig. 54) ; la partie renflée du corps est rectiligne à peine a
RM2AM0BFK–Traité de médecine et de thérapeutique . déléments, mon-trant parfois un réseau de fins capillaires, moniliformes, qui parais-sent être plutôt des lymphatiques que des capillaires sanguins. Danstoute la région altérée, la surface de la muqueuse est dénudée, apla-tie, les entonnoirs glandulaires sont affaissés, méconnaissables. Toutela muqueuse malade semble avoir été pendant la vie le siège duneinfiltration œdémateuse. Laltération se poursuit dans le tissu sous-muqueux dont les faisceaux espacés semblent indiquer que linfiltra-tion sétendait jusquà ce niveau. Cette variété de gastrite dégéné-r
RM2AKYXC7–Traité de médecine et de thérapeutique . autres fois, en envahissant les parties profondes, les élé-ments se répandent sans ordre entre les fibres du tissu conjonctif dela sous-muqueuse et de la muscuieuse et dalvéolaire le néoplasmedevient diffus. Fait remarquable, on voit alors les cellules carcinoma-teuses changer complètement de caractères et devenir polymorphes.Les observations de ce genre servent de trait dunion entre les variétésde cancer en apparence les plus dissemblables. 480 G. HAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. b. Épithélioma lobule. — Dans celte forme, beaucoup plus rare, l
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