. Rodin a l'Hotel de Biron et a Meudon. est en fleurs, etsi adorable ici que cette demeure est enchantée. Mais, avant de vous y attarder, descendez tout au bout dujardin, et regardez devant vous, à gauche et à droite, pour vousrendre compte de la pleine atmosphère de bonheur dans laquelleplonge la villa des Brillants. En face, sous un ciel de Paradis, voici la Seine, et, là-bas, levieux pont de Sèvres. Tout autour, les collines montent, boisées,et hérissées des maisons aux toits rouges ; cest Meudon ; cestSèvres ; cest Garches ; cest là-bas, moderne Acropole, le Mont-Valérien, doré dans la bru
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. Rodin a l'Hotel de Biron et a Meudon. est en fleurs, etsi adorable ici que cette demeure est enchantée. Mais, avant de vous y attarder, descendez tout au bout dujardin, et regardez devant vous, à gauche et à droite, pour vousrendre compte de la pleine atmosphère de bonheur dans laquelleplonge la villa des Brillants. En face, sous un ciel de Paradis, voici la Seine, et, là-bas, levieux pont de Sèvres. Tout autour, les collines montent, boisées,et hérissées des maisons aux toits rouges ; cest Meudon ; cestSèvres ; cest Garches ; cest là-bas, moderne Acropole, le Mont-Valérien, doré dans la brume de joie. Quelle magnificence ! Dansle pli de la vallée, voici le train qui passe, et, sur la gauche, unviaduc enjambe qui porte des fumées dans les touffes tendresdes arbres. On songe obstinément à Renoir, à ce moment delannée. On revoit ses arbres frêles, un peu cotonneux, un peuivres de tout le désordre de leurs couleurs toutes retrouvées. Cestla même confusion tendre et étourdie et il vient tant de chaleur. A MEUDON.ENTRÉE DUHALL-MUSÉE A LHOTEL DE BIRON ET A MEUDON 93 de ce paysage que lon ressent nettement lengourdissement de laterre, gonflée et pâmée. A droite, près du château dIssy-les-Moulineaux, qui revit,chez Rodin, par sa façade redressée, par ses colonnes, par sa grillede fer forgé, par ses marches de temple découpé sur lazur ; àdroite, des cheminées vomissent de lourdes fumées, usines dIssyet choses amères de la vie. Après les coteaux sacrés et parfumésde la Grèce, lenfer des chocs et des douleurs. La tour Eiffel quelon aperçoit est-elle un phare ou une borne? Un terrain vague, bossue, creusé, piqueté darbustes, descenddu pied même de la villa Rodin, jusquà la ligne du chemin de fer.Cest le printemps aussi pour cette butte, car des marmailles, desessaims de gosses y tapagent, en compagnie de chiens aboyeurs.Cest lélan sportif tant réclamé par les gazettes qui vivent dicelui.Voici des bonds qui promettent le reco