Oeuvres . OJET INUTILE.ODE XII. QU o r toujours de tendres chanfons ?Amour, fouffres que je refpire »Et quau moins une fois ma LyreMe rende de plus nobles fons. Je veux, célébrant les hazardsQue nous fait affronter la gloire iChanter un Hymne à la Viâoîrc,Et de ma main couronner Mars. Projet inutilb. tif Viens » terrible Dieu des combats »Conduis Bellone (ùr tes traces:Quittes la DéefTe des Grâces >Arraches-toi dentre Tes bras. Mais quoi ! dans le fein de CyprîsLe plus doux des plaifirs tarrête !En jouiiTant de ta conquête,Ton bonheur ten rend plus épris. ^W Confondus par mille fbupîrs »Vos
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Oeuvres . OJET INUTILE.ODE XII. QU o r toujours de tendres chanfons ?Amour, fouffres que je refpire »Et quau moins une fois ma LyreMe rende de plus nobles fons. Je veux, célébrant les hazardsQue nous fait affronter la gloire iChanter un Hymne à la Viâoîrc, Et de ma main couronner Mars. Projet inutilb. tif Viens » terrible Dieu des combats »Conduis Bellone (ùr tes traces:Quittes la DéefTe des Grâces >Arraches-toi dentre Tes bras. Mais quoi ! dans le fein de CyprîsLe plus doux des plaifirs tarrête !En jouiiTant de ta conquête, Ton bonheur ten rend plus épris. ^W Confondus par mille fbupîrs »Vos cœurs Tun à lautre Te livrent;Heureux cent fois ceux qui seny vrentDu charme des mêmes plaifirs ! Amour, fî jamais moins cruel, Pour moi lu fléchifTois Silvie >Dans ces délices que jenvie, Joublicrois que je fuis mortel. >iè Projet inutile; Mais > où fuis-je ! & par quel détourPourrois-je revenir aux armes ?Je voulois chanter les allarmes :3e nai pu chanter que TAmour, . VEN- VENGEANCE D E LAMOUR. ODE XIII. TA NT que volant de belle en belleDe Vénus jai fulvi la Cour, Cétoit toujours plainte nouvelleÊ^ue je falfois contre lAmour, -»^ & Philis fembloît-elle moins tendre;Fuyoit-elle moins mes Rivaux ;Fallûit-Il un moment lattendre ;Amour » difois-je, que de maux » Tome h jg 2i8 Vengeance de lAmour;Quon maimât dun amour extrême*Tendre , délicat & conftant ;Au milieu des délices même.Je Tçavois nêtre pas content. Ce nétoït que foupçons, que craintes»Que dépits, regrets fuperflus.Je vis lAmour ; finis tes plaintes >y3., dit-il > tu naimeras plus. ¥* Il s*enfuît ; de rindifférenceJéprouve auflî-tôt la langueur. ?Que tu choifis bien ta vengeance iAmour» quand tu punis un cœur S Lennui, la trifleiïe inhumaineOnt pris la place des plailîrs :Pardon ; prends pitié de ma peine Çyiens; rends-moi du moins les defirsi m ir> Bîiiîii iiiS