. La France littéraire . t-Es-prit, et acceptée par le roi. Le partisan de Y assermenté lui prodiguait lesXIII. 4 76 FRANCE LITTÉRAIRE. louanges ; il lappelait ecclésiastique citoyen, citoyen évangélique, imitateurde Jésus. Un prêtre assermenté était compté parmi les patriotes, et il était consi-déré au club dont il était membre. Un prêtre assermenté, enfin, dans les premiers temps de la révolution,trouvait facilement un refuge contre les mauvaises intentions des gensqui « en voulaient à toute la calotte, » pour parler en style dusage. Un réfractaire, au contraire, cherchait à rappeler indirec
Reading Room 2020 / Alamy Stock Photo
Image ID: 2CHC1MM
This image is a public domain image, which means either that copyright has expired in the image or the copyright holder has waived their copyright. Alamy charges you a fee for access to the high resolution copy of the image.
. La France littéraire . t-Es-prit, et acceptée par le roi. Le partisan de Y assermenté lui prodiguait lesXIII. 4 76 FRANCE LITTÉRAIRE. louanges ; il lappelait ecclésiastique citoyen, citoyen évangélique, imitateurde Jésus. Un prêtre assermenté était compté parmi les patriotes, et il était consi-déré au club dont il était membre. Un prêtre assermenté, enfin, dans les premiers temps de la révolution,trouvait facilement un refuge contre les mauvaises intentions des gensqui « en voulaient à toute la calotte, » pour parler en style dusage. Un réfractaire, au contraire, cherchait à rappeler indirectement dansses sermons, les temps de foi vive et de piété constante, sous lanciennemonarchie. Un réfractaire fuyait toutes les occasions de se produire en public,parce que, se trouvant en opposition avec les principes révolutionnai-res , il était mal noté dans lesprit des masses. Il avait à craindre les in-sultes des passants. Souvent, il fut poursuivi à coups de pierre. Augustin Challamel,. SALON DE 1843. ii >> ^ Tii^lTiif I t i i VINCHON, ABEL DE PUJOL, VICTOR ROBERT, LARIVÏERE. Il est certaines critiques que Ton fait pour la partie du public facile àtromper, et qui passe, effleurant les œuvres du regard, critiques surlesquelles on insiste peu, et quon nadresse pas aux artistes eux-mêmes.En effet, à quoi bon ? Croyez-vous que doucement clos dans leurs facileshabitudes, éclairés dun rayon de popularité, ils vont se prendre dunefolle ardeur de jeunesse, et tenter descalader quelques-unes de ces as-pérités de lart quils ont jusqualors si aveuglément côtoyés? Non, sansdoute ; ils ont leur horizon, leur astre artistique, ils en sont contents, ilsnen veulent point dautre. Ceci est une observation générale dont lelecteur fera lapplication à sa fantaisie. Achille de Harlay, qui fut premier président du parlement après lamort de Christophe de Thou, répondit, le lendemain de la journée desbarricades, au duc de Guise qui venait l